La Recherche
Une part de notre ADN
De part notre parcours et notre histoire il est indéniable que la recherche fait partie de notre ADN et qu’elle continue de susciter un grand intérêt pour nous.
Notre solution NeuroCoach n’est que la conclusion d’années de recherche. Et c’et par la recherche que nous continuerons d’innover et d’apporter des réponses et des solutions pour prévenir les risques voire même les traiter.
Il est certain que c’est un travail de long terme, dont les fruits ne sont pas forcément recolletés immédiatement.
C’est très valorisant d’arriver à des découvertes, qui plus est lorsqu’elles sont utiles au bien-être, au bien vieillir et à la bonne santé de tous.
Au fil des années passées nous avons tissé des liens forts avec des équipes de recherches dans le domaine de la cardiologie, de la neurologie, de la dermatologie, de la gynécologie, de la cancérologie, de la physiologie…
Ces relations nous ont permis de mener à bien de beaux projets d’études.
A titre d’exemple nous continuons nos actions en étroite collaboration avec SNA-EPIS, SAINBIOSE (Equipe Inserm Unité U1059), ou encore la Cohorte PROOF.
Notre connaissance de l’environnement médical et plus spécifiquement celui de la recherche nous permet d’apporter une expertise sur notre savoir ainsi que sur notre savoir-faire. La solution NeuroCoach a été impliquée à de maintes reprises dans des études notamment pour permettre la mesure et l’analyse du Système Nerveux Autonome. Nous avons répondu présent par exemple lors de la phase COVID pour mettre facilement et rapidement à disposition des dispositifs NeuroCoach afin d’effectuer un suivi de patients.
Si nos actions vous intéressent, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous via le formulaire en bas de page.
Notre expertise: l'analyse de signaux physiologiques
Le projet NeuroCoach
Ce projet a émergé suite à des études cliniques sur la limitation du vieillissement par activation du Système Nerveux Autonome qui ont démontré que la baisse d’activité du Système Nerveux Autonome précède l’apparition des facteurs de risques cardiovasculaires classiques.
Parmi les études réalisées, l’une en particulier est basée sur une surveillance à long terme des éléments du vieillissement. Cette étude a montré la séquence des anomalies du vieillissement avec d’abord une perte d’activité du Système Nerveux Autonome, suivie d’apparition d’hypertension artérielle et d’inflammation généralisée, à la source d’un vieillissement général accéléré de tout l’organisme.
Plus précisément, dans nos études, une étape du vieillissement s’est avérée être de l’apnée du sommeil asymptomatique, proportionnelle à la perte d’activité du Système Nerveux Autonome. Surtout, cette apnée du sommeil s’est révélée associée à une perte proportionnelle de matière grise du tronc cérébral, perte qui concerne les centres principaux de régulation de la pression artérielle, de la ventilation et de l’inflammation, amenant un vieillissement vasculaire accéléré, touchant tous les organes. De plus, une étude d’incidence a montré que plus de 40 % des sujets âgés de 65 ans présentaient une apnée du sommeil, tout à fait asymptomatique.
Ceci est également associé à des atteintes cognitives. Il est aujourd’hui considéré que les atteintes que nous avons observées au niveau des IRM cérébrales sont des atteintes initiales de la maladie d’Alzheimer.
L’atteinte peut être précoce, dès l’âge de 50 ans. Certains hôpitaux se sont penchés sur ce problème et proposent des bilans, toutefois partiels, de l’activité du Système Nerveux Autonome, généralement dans le cas d’une prise en charge de l’hypertension artérielle.
Les maladies à prévenir sont les accidents vasculaires cérébraux et cardiaques, mais également le déclin cognitif, les démences de type Alzheimer et maladies apparentées.
Les sujets présentant ces pathologies sont 850 000 en 2008 en France, ce nombre devrait atteindre 1 200 000 en 2020 et 1 700 000 en 2028.
Tous ces travaux et études nous ont permis d’isoler des marqueurs nous permettant de donner une indication du niveau de qualité du SNA.
Suite à cela, nous avons développé les moyens et services nous permettant de proposer au plus grand nombre une solution rapide , non intrusive et précise.
Le Système Nerveux Autonome
Le système nerveux végétatif comprend l’ensemble des neurones qui sont situés à l’extérieur du système nerveux central sauf les neurones sensitifs contenus dans les ganglions rachidiens (à proximité du rachis : la colonne vertébrale). Un ganglion nerveux est constitué par la réunion de nombreuses synapses.
L’hypothalamus est la zone du cerveau qui coordonne le système nerveux sympathique.
Le système nerveux parasympathique est divisé en deux parties :
- L’une prend naissance à l’intérieur du tronc cérébral (juste au-dessus de la moelle épinière) et a pour rôle d’assurer l’innervation du visage, du cou, du thorax et de l’abdomen.
- L’autre qui naît de la corne latérale de la moelle épinière sacrée (S2 à S5) donne naissance à des nerfs qui se distribuent aux organes pelviens (du bassin).
Le système nerveux végétatif, ou si l’on préfère neurovégétatif, assure l’innervation des muscles lisses (qui ne sont pas sous le contrôle de la volonté) des vaisseaux et des viscères et des glandes exocrines (à sécrétion externe) et endocrine (dont la sécrétion s’effectue à l’intérieur de la circulation sanguine). Le système nerveux végétatif assure également l’innervation d’une partie des cellules parenchymateuses (tissu fonctionnel d’un organe).
Ce système nerveux permet de contrôler l’ensemble des fonctions végétatives du corps humain et de régler le milieu intérieur par un phénomène que l’on appelle homéostasie. L’homéostasie est la faculté que possède tous les êtres vivants de maintenir et de rétablir les paramètres physiologiques qui permettent à l’organisme de fonctionner convenablement. Il agit entre autres sur la concentration du sang, de la lymphe (liquide clair, blanchâtre, particulièrement riche en protéines et en lymphocytes et qui circule dans les vaisseaux lymphatique), la pression artérielle, la température, la circulation, la respiration, la sécrétion, l’ouverture ou la fermeture des pupilles, le rythme cardiaque etc. Ceci indépendamment des modifications du milieu extérieur.
Le nom de système autonome vient du fait que l’action de ce système nerveux est indépendante de la volonté. Le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique ont une action sur un organe quelconque du corps de manière opposée. Ainsi quand l’un stimule, l’autre inhibe ou freine, si l’on préfère la même fonction. Par exemple l’excitation du système nerveux sympathique accélère le catabolisme c’est-à-dire la destruction des protéines, des graisses etc. alors que l’excitation du système nerveux parasympathique au contraire a un effet antagoniste et augmente l’anabolisme c’est-à-dire, en quelque sorte, l’élaboration de l’organisme.
L’information du S.N.A. s’avère un marqueur vital pour celui qui souhaite savoir dans quel état de forme il se situe.
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